Très jeune, on nous pose LA question : « qu’est-ce que tu veux faire plus tard ? »

On s’amuse de nos réponses « magicien », « pompier », « princesse », lorsque nos seules préoccupations sont de ne pas décevoir nos parents et la maîtresse avec des mauvaises notes.

Plus tard, dès la fin du collège, cela devient moins amusant. Les enseignants mettent « la pression » à des parents naturellement stressés par l’avenir de leurs enfants. Et les enfants, en plein démarrage d’adolescence doivent choisir « l’orientation décisive pour la suite de leur vie ». Nous serons tous d’accord que, par la suite, nos diplômes, surtout bac et pré-bac, n’ont que peu d’incidence sur la suite de notre carrière professionnelle, bien évidemment hors diplôme professionnel, mais là n’est pas le sujet…

Et vient l’heure du baccalauréat et du choix des études supérieures : école de commerce ? Université ? BTS ? Bien évidemment la réponse à ces questions et le choix qui en découle n’est pas chose facile. Pourtant, il existe pléthores de salons, forum, conseils internet sur l’orientation… Mais qu’en est-il d’une réponse personnalisée aux problématiques individuelles ? Cela existe bien une fois que vous êtes les deux pieds dans le monde professionnel et lorsque vous vous posez des questions à ce moment-là, on peut vous accompagner !

Alors qu’il devient de plus en plus difficile de se positionner professionnellement, ne serait-ce pas à ce moment qu’il faudrait renforcer le conseil personnalisé ? On diminue chaque année les postes de conseillers d’orientation psychologues qui se retrouvent alors débordés, au même plan que les conseillers pôle emploi, et se retrouvent à passer d’un travail qualitatif à un travail quantitatif… Et les réponses ne sont toujours pas trouvées…

Peut-être que renforcer l’action de recruteurs dans les écoles et universités, le plus tôt possible dans les cursus, permettraient de rapprocher ces deux « mondes », scolaire et professionnel, et de confronter leurs problématiques, qui ne sont pas si éloignées…

L’orientation scolaire est donc l’orientation professionnelle, et il faut relativiser sur les problématiques qu’elle soulève.

En effet, la véritable solution pour son avenir n’est pas d’être capable de choisir la « bonne » orientation dès le départ, mais bien d’être capable de s’adapter, d’adapter ses choix d’orientation en fonction des rencontres et des expériences du quotidien…

S’a-dap-ter : ami du darwinisme, bonsoir !